Une époque incertaine. A tant de niveaux.
L’année dernière a été un défi pour des millions de personnes. Si nous regardons les grands sujets comme la bigoterie, le racisme, la pauvreté, la violence et la haine, tous ont montré leurs sales têtes au cours de l’année aux États-Unis et à l’étranger. À travers les Amériques, nous avons assisté à des régimes oppressifs qui ont violemment et fatalement abattu leurs adversaires. Des groupes extrémistes et radicaux ont tué et blessé à travers le monde dans diverses attaques. La cupidité a prospéré. La puissance s'est imposée. Les scandales abondent. Ce fut une année qui a prouvé ô combien les hommes peuvent réellement se comporter avec horreur entre eux.
Un peu plus près de chez nous, beaucoup d’entre nous ont fait face avec les difficultés de notre condition humaine : des amis et des parents ont été diagnostiqués avec des maladies en stade terminal, des addictions ont été identifiées, la maladie mentale identifiée, et les proches décédés.
Où trouvons-nous la sécurité dans des périodes aussi déstabilisantes ? Un de mes amis a récemment dit que juste au moment où nous arrivons à l’âge où nous pensons que nous serons tranquilles, la vie devient plus inquiétante. Les enfants vont, reviennent, et repartent. Un de ses voisins veuf rencontre une veuve, l’épouse et part. Mon ami et sa femme pensaient vieillir avec leurs voisins connus depuis si longtemps.
Wall Street fournit de l’anxiété si vous avez décidé de le suivre. Les grandes entreprises licencient en masse. Les entreprises autrefois si prospères, maintenant luttent.
Les catastrophes naturelles semblent si fréquentes. Les ouragans, les tornades, les inondations, les avalanches, les tremblements de terre et les volcans détruisent indistinctement.
OK, Dan, ça suffit. Où veux-tu en venir ?
Ce que j'essaie de dire est que nous devons retrouver la joie, sinon nous allons nous effondrer dans de telles circonstances. Au milieu de la souffrance, nous devons trouver une façon saine pour faire face. Pour certaines personnes, elles s’appuient sur leurs relations : la famille, les amis, les collègues. Pour d’autres, elles le trouvent dans l’art, l’écriture, l'activisme, le bénévolat, la cuisine, le nettoyage, l’exercice, ou le sport.
Au cours des 12 derniers mois, le pays natal de ma femme s’est effondré à la fois politiquement et économiquement, notre fils a été diplômé de l’Université, nous sommes devenus grands-parents, mon père est mort et notre fille s’est fiancée. C’est beaucoup d'émotions. Certains l’appelleraient un rouleau compresseur émotionnel. Heureusement, les événements positifs ont produit assez de joie pour traverser les tragédies. Les compatriotes de ma femme font face à la situation de leur pays par l'humour. Notre foi nous a aussi aidés à faire face aux difficultés.
À travers tout ceci, nous devons aussi rester des parents, maintenant des grands-parents, frères et sœurs, enfants, tante et oncle, amis, et les meilleures versions de nous-mêmes. Le bien peut vaincre le mal, et il y a beaucoup de bien dans le monde. Je connais très peu de gens vraiment méchants. La plupart des gens que je connais sont des êtres humains bons, décents, moraux, intelligents, réfléchis et ponctuels.
Ne perdons pas la foi en l’humanité.